19/10/2020
POEMES POUR LE LIBAN (6) Vénus Khoury-Ghata
En communion avec le Liban,
après Nadia Tuéni, Laurent Costantini,
Khalil Gibran, Andrée Chedid,
et Georges Schéhadé,
voici un poème de la romancière et poète
Vénus Khoury-Ghata
extrait de son dernier livre paru en mars 2020.
Un regard intense pour un chemin bousculé par la guerre et la vie.
Demande à l’obscurité*
«... Les gens en ce temps-là se saluaient
les femmes portaient des culottes en soie
les hommes des chapeaux
les couturières qui pédalaient sur leur Singer
avaient l’impression de voyager
Tabliers mouchoirs caleçons robe de mariée
se suivaient dans le désordre
le fil entrait de lui-même dans le chas de l’aiguille
il neigeait des pétales au moindre souffle de vent
Ce que nous prenions pour appels
étaient nos voix qui nous revenaient
la pierre qui se détachait de la montagne
ne portait aucun message».
* Vénus Khoury-Ghata, Demande à l’obscurité, Mercure de France, 2020.
AIDER A SAUVER LE LIBAN
Il est urgent d'aider le peuple libanais et le Liban.
Merci de contribuer à les aider en versant un don
à la Chaîne du Bonheur.
L'argent sera réparti sur place par Caritas,
la Croix-Rouge suisse, l’Entraide Protestante (EPER),
Médecins sans Frontières, Medair
et Terre des hommes,
sous la supervision de l'Ambassade de Suisse au Liban.
CHAINE DU BONHEUR
CP 10-15000-6 MENTION LIBAN
IBAN: CH82 0900 0000 1001 50000 6 SWIFT: POFICHBEXXX
Merci de votre soutien.
15:21 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Femmes, France, Lettres, Monde, Politique, Région, Solidarité, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) |
03/10/2020
POEMES POUR LE LIBAN (5 ) GEORGES SCHEHADE
En communion avec le Liban,
après Nadia Tuéni, Laurent Costantini,
Khalil Gibran et Andrée Chedid,
voici un poème de Georges Schéhadé.
Comme le disait Yannis Ritsos,
«la poésie n'a jamais le dernier mot,
le premier, toujours».
Le sourire du poète et dramaturge.
«C'est encore une fois l'automne
Le jardin court derrière ses feuilles
Personne n'est plus là:
Les fenêtres les gens
Mais le vent
Il y a une lune oubliée
Dans le ciel comme une figure
En souvenir du bel été
A boire disait une fontaine»
In Les Poésies, suivi de Portrait de Jules et de Récit de l’An Zéro, Poésie/Gallimard 2001.
Littérature et musique pour le Liban
L'écrivain libanais
Charif Majdalani
La soprano suisse
Laure Barras
La Fondation du Château Mercier et l’association
Reconstruire Ensemble organisent le 12 octobre à Sierre
(salle de la Bourgeoisie à 18.30),
une rencontre par visioconférence avec l'écrivain
Charif Majdalani qui publie un nouveau livre:
Beyrouth 2020, journal d'un effondrement.
L'entretien sera réalisée par Jean-Philippe Rapp.
Pour sa part, accompagnée à l'oud par Alaa Zouiten,
la soprano Laure Barras chantera Feyrouz.
Une belle occasion de soutenir l’association Offre-Joie,
fondée par Melhem Khalaf.
15:11 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Lettres, Monde, Musique, Politique, Résistance, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) |