25/10/2015
RENDEZ-VOUS LITTERAIRE A BEYROUTH!
Ce dimanche 25 octobre, je suis arrivée à Beyrouth.
Ce seizième séjour au Liban depuis 1967 aura pour moi
une résonance particulière puisque ma «grande sœur naturelle»
qui m’a inspiré La langue des dieux* (L'Aire)
est décédée le 1er septembre
après neuf ans au Pays d’Alzheimer.
Nous serons plusieurs auteurs suisses à participer au Salon francophone du livre de Beyrouth: Gérard Salem, qui signe un premier récit autobiographique Marc de café (L’Age d’homme), Sarah Chardonnens, auteur de Parfum de jasmin dans la nuit syrienne (L'Aire) et les dessinateurs Alex Balladi et Albertine Zullo.
Jacqueline Massabki à Beyrouth en 2001.
C’est Gérard Salem qui a ouvert les feux de cette Semaine suisse magnifiquement préparée par l'Ambassade de Suisse à Beyrouth.
Le samedi 24 octobre, à 16 h., le psychiatre et auteur a débattu d’un thème pointu: Le cercle vicieux des identités communautaires. Gérard Salem est né à Beyrouth et il a vécu en Orient avant de s’installer à Lausanne.
Le lundi 26 octobre, à 17 h., Sarah Chardonnens dialoguera a
vec Myriam Antaki sur le thème Syrie/Liban : faire mémoire (salle de conf-1). Le même jour, elle signera son Parfum de jasmin dans la nuit syrienne (L'Aire) au stand suisse.
Sarah Chardonnens a parcouru les routes du Moyen-Orient sur sa moto rouge.
Elle est maintenant en poste à Beyrouth, pour l'UNRWA,
et elle est venue de Suisse au volant de sa moto.
Le mardi 27 octobre, à 18 h, je participerai à l’hommage qui sera rendu à Jacqueline Massabki et à Farès Zoghbi par l’Ordre des Avocats en compagnie de Farès Sassine, Evelyne Massoud et Antoine Khair. Je dédicacerai mon livre le même jour à 19 h., au stand suisse.
Mercredi 28, Sarah donnera une lecture au stand suisse à 17 h.30 et je lui succéderai à 19 h. par une lecture poétique dédiée à Marwan Hamadé.
Celle-ci sera agrémentée par la musique de la jeune violoniste Jacinthe Kalifeh.
La jeune violoniste libano-suisse Jacinthe Khalifeh, non loin de Batroun.
Le jeudi 29, à 18 heures, le dessinateur suisse Alex Balladi participera à une table ronde sur un sujet pointu: La liberté de publier les dessins.
Pour sa part, Albertine Zullo, l’illustratrice de La Joie de Lire que nous aimons tant sera de la table ronde «La littérature jeunesse» le samedi 31 octobre à
16 h. Les petits et grands ne seront jamais trop nombreux pour déguster les œuvres d’Albertine.
Albertine, la dessinatrice qui fait la joie des jeunes lecteurs de La Joie de lire.
En plus des auteurs
Le jeudi 29 octobre, à 19 h., l’éditrice et mécène Vera Michalski-Hoffmann, présidente de la Fondation suisse pour l’écriture et la littérature sera de la table ronde Défendre et promouvoir la littérature au 21ème siècle : regards croisés Liban-Suisse organisée en partenariat avec PEN Liban et la Maison Internationale des Ecrivains.
Enfin, le samedi 31 octobre, à 18 h., Anne Bisang, directrice du Théâtre populaire romand (TPR) donnera une conférence sur Le théâtre francophone suisse, creuset d’échanges et de partenariats internationaux.
Le dimanche 1er novembre, à 15 heures, elle animera un séminaire de théâtre à 15 heures.
Cette Semaine suisse au Salon francophone du livre Beyrouth est organisée par l’ASDEL en partenariat avec la Librairie El Bourj.
Comme chaque année, l’Ambassade de Suisse au Liban est le maître d'œuvre de la participation de la Suisse au Salon francophone de Beyrouth.
www.facebook.com/SwissEmbassyLebanon
www.facebook.com/SalondulivrefrancophoneBeyrouth
18:25 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
17/10/2015
POEMES CHOISIS (48) RENE A R C O S
Comme l'air que nous respirons, la Poésie nous sera toujours vitale.
Au fil des jours et des saisons, voici des textes qui nous semblent répondre
aux interrogations du vingt-et-unième siècle
et à notre humaine condition.
«Rien, en poésie, ne s'achève.
Tout est en route, à jamais».
Andrée Chedid
TOUT N’EST PEUT-ÊTRE PAS PERDU
«Tout n’est peut-être pas perdu
Puisqu’il nous reste au fond de l’être
Plus de richesses et de gloire
Qu’aucun vainqueur n’en peut atteindre;
Plus de tendresse au fond du coeur
Que tous les canons ne peuvent de haine
Et plus d’allégresse pour l’ascension
Que le plus haut pic n’en pourra lasser
Peut-être que rien n’est perdu
Puisqu’il nous reste ce regard
Qui contemple au-delà du siècle
L’image d’un autre univers.
Rien n’est perdu puisqu’il suffit
Qu’un seul de nous dans la tourmente
Reste pareil à ce qu’il fut
Pour sauver tout l’espoir du monde».
In Le Sang des autres, 1919.
17:52 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Lettres, Résistance, Solidarité | Lien permanent | Commentaires (0) |