17/04/2011
POEMES CHOISIS (3): EMILY DICKINSON
A l’instar de la nature et de la musique, la poésie peut nous être un viatique.
Au fil des jours, je vous proposerai des textes qui m’accompagnent avec une fidélité indéfectible.
«Rien, en Poésie, ne s’achève.
Tout est en route, à jamais».
Andrée Chedid
«J’habite le Possible –
Maison plus belle que la Prose –
Aux Croisées plus nombreuses –
Aux Portes – plus hautes –
Des Salles comme les Cèdres –
Imprenables pour l’œil
Et pour Toit impérissable
Les Combles du Ciel –
Pour Visiteurs – les plus beaux –
Mon Occupation – Ceci –
Déplier tous grands mes Doigts étroits
Pour cueillir le Paradis –».

«Des Salles comme les Cèdres –
Imprenables pour l’œil…»
Aux Cèdres (Liban).
Photo : gf
10:56 Écrit par Gilberte Favre dans Lettres | Tags : poésie, emily dickinson, andrée chedid | Lien permanent | Commentaires (0) |