23/11/2019
POEMES CHOISIS (66) SHEMSI MAKOLLI
Comme l'air que nous respirons,
la Poésie nous sera
toujours vitale.
Le nouveau livre de Shemsi Makolli,
poète albanais devenu francophone,
nous est parvenu comme une bouffée d'air frais.
De la poésie à l'état pur.
«Rien, en poésie, ne s'achève.
Tout est en route, à jamais».
Andrée Chedid
RESTER ENFANT*
«Les poèmes de Shemsi Makolli nous aident à respirer
et nous chopent le cœur» (Bertil Galland).
«Je voudrais parcourir l'espace
Et rester un petit garçon
Cinq ou six ans pas plus
Après la soupe
Il court dans sa chambre
Préparer en cachette de grands projets
Traverser le monde
Et pourquoi pas l'espace...
Je suis un enfant de la Terre
Qui veut tout connaître
Mais ne veut pas trop tôt
Ni peut-être du tout
Grandir.»
La postface de cet ouvrage est signée Bertil Galland qui connaît depuis longtemps ce poète et qui l'admire pour de multiples raisons et à juste titre.
«Son auteur a nourri ses strophes d'observations à l'orée de ses bois d'enfance, de souvenirs de rivières et de ciels... Rien d'abstrait dans ces émois, mais l'art inné de trouver les mots pour faire monter une musique, une fable, un lied, une suite. Hier en albanais. Aujourd'hui en français, et un français festif, celui des poètes que nous admirons parce qu'ils nous aident à respirer et nous chopent le cœur», écrit-il à propos d'Elégie d'automne.
* In Elégie d'automne, Editions de l'Aire, postface de Bertil Galland, 77 p., 2019.
14:46 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Lettres, Monde, Vaud | Lien permanent | Commentaires (0) |
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