24/04/2016
POEMES CHOISIS (52) VAHE GODEL
Comme l'air que nous respirons,
la Poésie nous sera toujours vitale.
Au fil des jours et des saisons,
voici des textes qui nous semblent répondre
aux interrogations du vingt-et-unième siècle
et à notre humaine condition.
«Rien, en poésie, ne s'achève.
Tout est en route, à jamais».
Andrée Chedid
REFUGIE-TOI…
Vahé Godel à Genève.
Photo: Erling Mandelmann
réfugie-toi dans mon feuillage
écoute l’élégie des oiseaux disparus
ne bouge plus
ferme les yeux
– et du bout de la langue
effleure
les ailes du silence
* Un arbre chante, L’Aire, 2016.
18:26 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Lettres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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