30/09/2015
POEMES CHOISIS (46) YANNIS R I T S O S
Comme l'air que nous respirons, la Poésie nous sera toujours vitale.
Au fil des jours et des saisons,
voici des textes qui nous semblent répondre
aux interrogations du vingt-et-unième siècle
et à notre humaine condition.
«Rien, en poésie, ne s'achève.
Tout est en route, à jamais».
Andrée Chedid
Mes chers semblables
«La poésie n'a jamais le dernier mot.
Le premier, toujours».
Yannis Ritsos (1909-1990) sous le soleil de Grèce.
«Mes chers semblables
comment pouvez-vous
encore vous courber ?
Comment pouvez-vous
ne pas sourire ?
Ouvrez les fenêtres.
Je me lave à la lumière
je sors sur le balcon
nu
pour respirer à fond
l'air éternel
aux fortes senteurs
de la forêt humide
au goût salé
de la mer infinie.
Le monde resplendit
infatigable.
Qu'il soit regardé».
* Extrait de La Symphonie du Printemps, Editions Bruno Doucey.
08:59 Écrit par Gilberte Favre dans Culture, Lettres, Monde, Résistance, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) |
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