21/05/2011
POEMES CHOISIS (8) : MARINA TSVETAÏEVA
A l’instar de la nature et de la musique, la poésie peut nous être un viatique.
Au fil des jours, je vous proposerai des textes qui m’accompagnent avec une fidélité indéfectible.
«Rien, en Poésie, ne s’achève.
Tout est en route, à jamais».
Andrée Chedid

«D’où me vient la tendresse ?
J’ai caressé d’autres boucles
Et j’ai connu des lèvres
Plus sombres que les tiennes
Les étoiles s’allumaient et mouraient
(D’où me vient la tendresse ?)
Et les yeux s’allumaient et mouraient
Plongés dans mon regard.
J’ai entendu d’autres chants
Dans la nuit sombre et noire
(D’où me vient la tendresse ?) –
La tête sur le cœur du chanteur.
D’où me vient la tendresse ?
Et que puis-je en faire, adolescent
Malicieux, chanteur, vagabond,
Aux cils plus longs que longs».
In Le ciel brûle, Poésie/Gallimard.
22:19 Écrit par Gilberte Favre dans Lettres | Tags : marina tsvétaeva, poésie russe, andrée chedid | Lien permanent | Commentaires (0) |
Les commentaires sont fermés.